Le vitalisme est l’un des 5 piliers de la naturopathie contemporaine et de la naturopathie médiévale.
Le Larousse définit le vitalisme comme « une doctrine philosophique qui pose l’existence d’un principe vital distinct à la fois de l’âme et de l’organisme et qui fait dépendre de lui toutes les actions organiques ». (1) Cette « énergie vitale », inhérente à l’homme, permet de maintenir la santé ou de la retrouver. Le vitalisme s’oppose au mécanisme de Descartes.
Au moyen-âge, le vitalisme est un concept qui concerne tous les êtres vivants. Hildegarde de Bingen associe plutôt la viriditas aux plantes et aliments plutôt qu’aux Hommes. Elle considère que chaque aliment, chaque plante est dotée d’une viriditas (verdeur, vigueur, force) qui influe positivement ou négativement sur les humeurs de l’homme (2).
Le vitalisme au moyen-âge est une force qui permet à l’homme de s’auto-guérir sans besoin d’un médecin. Cette force doit être entretenue par une hygiène de vie adaptée. Le vitalisme médiéval est sans aucun doute cosmologique. Si pour les naturopathes contemporains le vitalisme est un concept inhérent à l’homme, au moyen-âge, le vitalisme est propre à tout être vivant. On comprend bien que si la viridité des aliments et plantes agit sur nos humeurs, il convient pour cela que les produits ingérés soient sains. Et donc nos actions ont une répercussion sur notre environnement, et de facto sur nous. Le vitalisme est donc un concept fondamentalement cosmologique.
Notes de bas de page
(1) Définitions : vitalisme – Dictionnaire de français Larousse
(2) FELLA, Audrey, Hildegarde de Bingen, Corps et âme en Dieu, Editions POints, 2015,p. 93
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Hortus Hildegardis 